Petit OS un peu spec', je vous l'accorde.
Assise sur une chaise en bois, buvant son café, elle regardait simplement son horloge. Elle n’était pas excitée, elle n’avait ni peur. Elle n’était pas heureuse pour autant. Elle ne ressentait rien. Plus maintenant en tout cas. Elle porta sa tasse aux lèvres et tira une légère grimace en sentant le nectar brûlant.
17h50
Il allait bientôt arriver.
Seul la pendule du salon perturbait le silence de son salon, l’empêchant de réfléchir correctement. Avait-elle fait le bon choix de vouloir le voir ? Après tout, elle ne savait pas ce qu’elle allait lui dire une fois qu’il sera devant elle.
Elle voulait jeter encore une fois, un coup d’œil à sa pendule quand quelqu’un frappa à sa porte. Non sans un soupir, elle se leva et se dirigea vers son invité.
Une fois devant la porte, elle ferma les yeux pour reprendre des forces avant son affrontement avec lui.
Une porte qui grince
« Bonjour Clark » commença poliment la jeune femme.
« Bonjour Lana. »
Ni l’un, ni l’autre ne se regardèrent quand le jeune homme entra dans l’appartement. Elle préférait repoussée l’affrontement à plus tard. Pour l’instant, tout ce qu’elle devait faire, c’était de prendre son temps, même si Clark n’était pas de son avis. Elle referma la porte doucement et lentement derrière Clark et lui proposa de s’assoir.
« Tu veux quelque chose ? »
« Juste que tu viennes aux fait Lana » lui répondit gentiment Clark, évitant toujours de regarder la jeune femme.
Soupirant à en fendre l’âme, Lana se posa sur son canapé et regarda Clark.
« Sérieusement, je ne sais pas quoi dire. Je t’ai appelée sur un coup de tête. J’ai le fond, mais pas les paroles. »
Le regard fuyant de Clark se posa sur elle pour la première fois qu’il était ici. Dans cet endroit où il ne voulait pas être.
« Alors pourquoi ? »
« Je n’est pas fais sa à la légère Clark. J’ai pesé le pour du contre. Etais-ce bien où pas ? Devais-je vraiment le faire où pas ? Je l’ai fais après plusieurs hésitations » avoua Lana, le regard toujours posé sur Clark.
« Tu n’as pas pensé à moi et à mes sentiments ? Tu t’imagine te lever un beau matin et ne plus voir la personne que tu aime ? »
Sous le coup de l’accusation, Lana blêmit. Elle avait fait une faute, mais elle n’avait pas dit son dernier mot.
« Clark, ouvre un peu les yeux ! Nous ne sommes plus des gosses ! La pom-pom girl et le fermier c’est fini, du passé !! Nous faisions une erreur ! »
« Une erreur ? »
« Être ensemble ! »
Elle regrettait ses paroles, mais d’un côté c’était la vérité. Ils n’auraient jamais dû être ensemble tout les deux. Juste des amis, fin de la relation. Et pourtant ils s’étaient crée un lien juste pour eux, pour protéger leur bulle trop fragile à l’époque. Ce n’était que des années plus tard qu’elle voyait qu’elle n’était pas faite pour lui et qu’elle l’empêchait d’embrasser la destiné du héro.
« Tu as raison » lui dit simplement le jeune homme, un pauvre sourire aux lèvres. « Mais sa n’explique pas ta soudaine disparition »
« Après avoir découvert ton secret, plus les journées passaient, plus je sentais que je te ralentissais dans ta destinée. J’aurais été égoïste en privant le monde d’un super-héro alors je suis partie. Je savais que c’était le seul moyen pour que tu t’accepte Clark. »
L’horloge s’était comme arrêté après la tirade de Lana, remmenant avec elle des souvenirs douloureux. Ils souffraient de cette époque. Cette époque qui les avait changés à jamais.
« J’ai souffert »
« Je sais »
« Je t’aimais »
« Clark… »
« Je t’aimais, je te cherchais encore et toujours. Parfois je courrais jusqu’en Chine. Les jours devenaient des mois qui devenaient eux-mêmes des années. Dans le fond j’espérais juste que tu sois morte, que ce ne soit que ça. Chloé était là pour me soutenir, mais j’avais ce trou béant qui me pressait chaque fois que je replongeais dans un souvenir commun. Mais j’ai réussi à tourner la page. »
Elle ferma les yeux, attendant le coup de poignard qui allait lui perforer le cœur, mais rien ne vint. Elle avait fait souffrir Clark, mais elle ne s’en voulait pas. Il avait réussi à tourner la page.
Comme un seul homme, les deux adultes se levèrent et s’étreignirent. Brièvement, mais assez pour redonner de la force à la jeune femme.
« Ami ? »
« Ami ! »
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