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 La Fin

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AuteurMessage
Kis
Admin
Kis


Messages : 197
Date d'inscription : 26/09/2010

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MessageSujet: La Fin   La Fin EmptyJeu 7 Oct - 14:35

La mort. Cette mort qui le gardait intacte depuis plus d’un siècle, le rendant plus sombre chaque jour, emportant avec lui le peu d’humanité à chaque souffle. Sa mort coulait dans ses veines, le parcourant chaque jour. Il était égoïste d’amour. Il avait gardé sa mort pour lui, la laissant aux autres. Ces autres, ses plus proches amis, les laissant dans le déni le plus total. Il aura été égoïste, mais elle l’aurait ralentie dans son auto destruction.


Premier chapitre

Aujourd’hui était un jour important. Cela devait cesser et il avait choisi de rendre ce jour spécial. Marchant fébrilement vers la grange, il sentait son odorat s’être décuplé, son cœur battre plus vite qu’il ne le voulait et ses mains trembler comme la première fois, le début. Son début. Leur début. Il avait peur, il était en colère aussi car il ne voulait pas au fond de lui, il ne voulait pas la libérer, il ne voulait pas vivre sans elle, il ne voulait pas qu’elle le quitte, mais il le devait, par respect pour elle. Car elle n’aurait pas voulue. Elle n’aurait pas voulue qu’il vive enfermé sur lui et elle. Sur eux. Mais c’était ainsi, c’était la vie. Il écoutait la paille morte craquée sous ses pas, des odeurs d’antan revenir à lui, des souvenirs refoulés. Comme un film en noir et blanc il se revoyait grandir ici, passer le plus clair de son temps ici, essayant de levé le voile sur son propre mystère. Il se revoyait avec Chloé, Lana et enfin Lois. Non il ne devait pas penser à elles, elles faisaient partis du passé, de son passé, mais jamais de son futur, celui dans lequel il s’était enfermé. Elle hantait les lieux de sa propre personne, il entendait son rire résonner en haut de sa grange, dans sa forteresse de solitude. Suivant son parfum, il monta les escaliers maintenant à moitié casser et regardât son antre. Rien. Personne. Juste lui et rien. Il l’avait imaginé, comme toujours. Il ne voulait qu’elle, mais elle était partie ailleurs, préférant les abysses sans fin et noir que son cœur. Il frôla d’une main un coffre poussiéreux. Soufflant dessus il se revoyait entasser sa vie dedans, elle à ses côtés. Maintenant il n’y avait plus rien. Rien comme sa vie. Son propre désespoir, le simple refait de sa vie. Soulevant le coffre grinçant, il enleva une toile d’araignée et prit la seule chose qu’il y avait à l’intérieur. Il lui avait promis il y a des années de cela, maintenant il devait garder sa promesse. Il regarda une dernière fois son lieux, sa vie passé dedans et partie en super vitesse.


Le froid mordait son visage, mais peu lui importait, son cœur était déjà glacée, il ne sentait plus rien. Pas de peine, pas de colère, pas de joie. Ces émotions étaient transie en lui quand il a sût, ce moment si fatidique. C’était juste un calvaire silencieux qu’il traversait depuis plusieurs années. Cela n’allait plus durée puisqu’il y mettait fin dans pas longtemps, mais il avait choisi de le faire auprès de sa belle. De son unique. Il marchait maintenant parmi les glaces aux reflets violine. Il avait vécu des choses ici, mais pas ce qu’il aurait voulu vivre. Il frôla du bout des doigts une glace plus violine que les autres. Juste un frôlement qui créa un vent violent qui fouettait son visage maintenant entrainant la neige. Des glaces jusqu’alors inconnues apparaissaient, créant un tremblement de terre, détruisant des stalactites en même temps. Toutes les glaces devinrent rouges, puis violettes. C’était beau. Epoustouflant, mais il aurait voulu qu’elle le voit. Elle, pas lui, ce spectacle ne lui servait en rien mais il était fait pour elle. Le grand moment arrivait. Son cœur battait plus vite qu’avant, lui donnant mal aux côtes. Un glaçon plus long que les autres apparût. Enfin. Il s’approcha doucement, de peur que tout disparaisse. Il avait tant attendu ce moment, qu’il ne voulait pas mettre fin comme ça. Il n’était plus qu’à quelques centimètres, mais ses jambes ne tenaient plus. Il avait peur, peur de tout et de ce rien qui l’habitait. Il regardait d’un air vide cette glace éparse. Cette glace qui l’a rendait prisonnière. Pourtant elle ne ressentait rien elle. Elle était morte, mais il ne s’en était jamais fait l’idée. Pourtant elle était là, les yeux fermés. Son beau visage était figé dans une profonde mélancolie. Elle aussi elle à eut peur, mais elle ne pensait pas avoir peur ce jour-là et pourtant sa peur l’a tenaillait de partout dans son corps, l’a rendant folle jusqu’à son dernier soupire, son dernier moment. Il se souviendrait de son dernier regard envers lui, son amour l’avait tué, tué d’amour, quel ironie ! Un murmure, juste des mots, des mots qui contenait toute sa vie. Il fouilla dans sa poche l’enveloppe qu’il avait prise. Son enveloppe, ses derniers moments.

Pour Clark Kent, mon héro

Il l’a décacheta et la lu attentivement, dans un silence religieux, comme si la lettre contenait le plus grand secret de la vie.



J’ai toujours apprit qu’il y avait un moment pour tout. Absolument tout et j’ai pris ce moment. Juste un moment dans ma vie pour t’écrire. Tu pourrais penser que c’est idiot puisque je pourrais t’annoncer certaines choses de vive voix, mais j’ai préféré t’écrire pour tout te dire. Je me souviens de ce moment où je t’ai rencontré dans Smallville. Je ne t’aimais déjà pas, car je te considérais dans le fond coupable de la mort de Chloé. Tu te disais son meilleur ami, mais qu’as-tu fais pour la protéger ? Quand j’ai quitté Smallville, j’avais dans le cœur un goût de regret et d’amertume. Mais malgré tout, je savais que nos chemins se croiseront, quoi que je fasse pour t’éviter. Les années ont passés et je te considérais de plus en plus comme un mystère. Mon mystère. Je savais que tu ne disais que des mensonges concernant ta vie de fermier, mais je tenais tellement à savoir la vérité que j’étais prête à me mettre en danger pour ça. Tu te rappel quand j’ai sauté du haut du Daily Planet ? Car moi je me rappel de ton regard que tu m’avais lancé après avoir compris cette affreuse mascarade. Ce regard de colère, de désespoir après que j’ai frôlé la mort pour comprendre. Te comprendre. J’entends d’ici encore nos disputes sur ce sujet épineux. Tu ne comprenais pas Clark. Je voulais savoir, comprendre et surtout te comprendre. Bien sûr il y avait toujours cette histoire pour me protéger de tout, mais Clark me protéger aurait servie à quoi ? Dans l’échelle de vie, je suis quoi comparé à toi ? Rien ! Me protéger n’aurait servie strictement à rien. Mettre ma vie en danger était mon métier, ce que je savais le mieux faire, ma vie, mon destin. Enfin c’est ce que je pensais, jusqu’à que tu me serves de coéquipier. Ma vie, mon destin n’était plus le métier que j’exerçais, mais toi. Tu m’étais troublant, énervant, sexy, drôle. Tout ceci à la fois. Chloé, cette fouineuse de première, ma cousine, ma sœur de cœur l’avait découvert bien avant nous, pourtant elle n’était pas nous. Elle était elle ! Alors l’amour rend vraiment aveugle ? Avais-je vraiment peur de ce sentiment destructeur ? Oui, j’avais peur, peur d’être déçu de tomber plus bas que terre en voyant la fin de cette idylle. Pourtant elle n’a jamais eu lieu, elle existait bien !! La phrase « jusqu’à que la mort vous sépare » sonne encore dans mes oreilles. Oui la mort nous à séparer, mais j’ai vu avant de mourir ta mort, ta déchéance, ce gouffre qui nous à diviser. Nos âmes ont fusionnées pour ce reperdre. J’ai sût que tu n’allais pas vivre en paix, que tu allais faire une énorme bêtise, alors je t’en prie Clark, je te supplie, ne fait rien d’idiot, car sache que nous nous reverrons bientôt, sans doute pas tout de suite, mais dans pas longtemps Clark, nous fusionnerons pour ne faire qu’un. Ma vie c’est toi, tu es mon destin comme je suis le tient. J’ai vécue tant de choses à tes côtés que ce n’est pas la mort qui va nous séparer.

Je t’aime, d’un amour sans fin. Vie Clark, ne t’enferme pas dans le passé.

Ta femme, Lois Lane Kent.



Cette lettre… ce rappel l’avait tétanisé, lui faisant ouvrir les yeux devant la féroce réalité. Il déglutissait avec mal, la peur s’insinuait au plus profond de son être, coulant dans ses veines tel de la lave en feu. Il s’en voulait. Il en voulait tellement à tout le monde qu’il en oubliait les moments de joie passé auprès Lois. Il considéra sa femme, son amour, sa vie, son destin, plongée dans cette mort qui l’a retenait partiellement en vie. Il ne vivra plus de moment comme ça ailleurs. Les moments uniques qu’il avait passé avec elle. Une larme se nicha dans son cou. Une seule larme. Il était tellement égoïste de ne pas voir le mal qu’il lui faisait subir en la retenant ici, juste pour lui. Cela lui faisait mal. Mal à en mourir.

-Lois ! dit-il d’une voix étouffer par les sanglots. Je ne veux pas te perdre. Tu as été la seule personne qui m’a fait comprendre le sens du mot « amour ». Que deviendrais-je sans toi ?

Il ferma les yeux. Son front était contre le glaçon qui était chaud. Il devait fermer les yeux, ne plus rien voir, ne plus rien sentir. Il devait abandonner, mais c’était contre son principe, il ne voulait pas qu’elle meurt pour de bon, il ne voulait pas ! Une larme devint un torrent de larmes perlant son visage et la neige qui fondait directement contre le contacte de l’eau salée. Il n’avait plus pleuré depuis sa mort. Un sentiment de soulagement s’empara de son corps. Il embrassa pour une dernière fois le cercueil de glace de sa belle. Il avait honte de ce qu’il allait faire. Il lui lança un ultime regard, un regard d’adieu, un regard qui ne lancerait sur plus personne. Il s’empara vivement d’une glace posé sur un dôme non loin d’ici. Une tornade s’abattit sur la Forteresse de Solitude, une lumière blanche et vive s’empara des lieux aveuglant Clark qui ne voyait plus rien. Pourtant il sentait qu’il la perdait. Il accourut vers le cercueil de glace, malheureusement ce dernier n’était plus a sa place. Trop. C’en était trop pour lui. Il abandonna sous cette tempête et ferma définitivement les yeux.


END

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